Le marché du cannabis légal à New York entre dans une nouvelle phase. Après une réglementation stricte favorisant les acteurs locaux, l’État semble prêt à ouvrir ses portes aux marques extérieures et à autoriser la vente de produits psychotropes dérivés du chanvre comme le delta-8 et le delta-10.
Un projet de loi récemment soumis au Sénat pourrait lever les restrictions imposées jusqu’ici, tandis qu’une nouvelle licence commerciale permettrait aux entreprises de cannabis de s’implanter à New York sans posséder d’infrastructure physique.
Entre opportunités pour les marques et réglementation en pleine mutation, que faut-il retenir de ces changements ? On décrypte tout ici. ⏬🔥
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New York ouvre son marché aux marques de cannabis extérieures et aux produits à base de chanvre psychotropes 🌿🗽
Le marché du cannabis légal à New York évolue à grande vitesse. Désireux de dynamiser le secteur, l’État prévoit d’ouvrir l’accès aux marques extérieures et d’autoriser la vente de produits psychotropes à base de chanvre, jusqu’ici restreints.
Lundi 3 mars, un projet de loi a été soumis au Sénat de New York pour lever les limitations imposées aux produits à base de delta-8 et delta-10-THC, deux variantes synthétiques du THC obtenues à partir du CBD.
Jusqu’à présent, l’Office for Cannabis Management (OCM) avait instauré une réglementation d’urgence visant à bloquer leur commercialisation, avec une entrée en vigueur prévue pour juillet 2025.
Mais avec la proposition de loi S05809, actuellement en discussion au Sénat, cette interdiction pourrait être abrogée dès le 1er janvier 2026, ouvrant ainsi la porte à une plus large diversité de produits psychotropes légaux.
Une nouvelle licence pour les marques de cannabis extérieures 🌎
Parallèlement à cette mesure, New York introduit un nouveau type de licence commerciale pour le cannabis, baptisée « Adult-Use Processor Type 3 Branding License ».
L’objectif ? Permettre aux marques de cannabis d’intégrer le marché new-yorkais sans posséder d’infrastructure physique de transformation ou d’extraction.
Jusqu’ici, la politique de l’État favorisait les entreprises locales, limitant l’influence des grandes firmes multi-étatiques. Cette nouvelle licence assouplit ces restrictions, offrant aux marques externes la possibilité de commercialiser leurs produits via des accords de marque blanche avec des transformateurs agréés.
Comment fonctionne cette licence ? 🤝
Grâce à la Type 3 Branding License, une marque de cannabis pourra :
✅ Créer et commercialiser ses produits sur le marché new-yorkais.
✅ S’associer à des transformateurs locaux déjà en activité pour l’extraction, le mélange, l’infusion et l’emballage.
✅ Maintenir ses standards de qualité et contrôler son image sans être impliquée directement dans la production de cannabis.
Les transformateurs agréés auront ainsi la charge de toute la chaîne de production, tandis que les titulaires de la licence apporteront leur marque, leur recette et leurs éléments différenciants, comme des terpènes spécifiques, du packaging personnalisé ou encore du matériel de consommation (vaporisateurs, feuilles à rouler, etc.).
Un cadre réglementaire strict mais plus inclusif 🔎
L’OCM assure que, malgré cette ouverture, les contrôles de transparence seront renforcés pour éviter toute concentration abusive du marché.
💡 Les marques souhaitant obtenir cette licence devront fournir :
✔️ Une transparence totale sur la propriété, la gestion et les finances de leur entreprise.
✔️ Une conformité stricte aux réglementations locales en matière de production et de distribution.
✔️ Une garantie que leurs produits respectent les standards de qualité de l’État.
Avec cette double évolution — levée des restrictions sur les produits à base de chanvre psychotrope et ouverture aux marques extérieures —, New York pourrait bien devenir un modèle de marché du cannabis plus flexible et compétitif.
Reste à voir comment les acteurs locaux réagiront face à l’arrivée de cette nouvelle concurrence… 👀🔥
