L’ancien président Rodrigo Duterte a été arrêté à Manille le 11 mars 2025, à son retour des Philippines, en raison d’un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI). Cette arrestation marque un tournant majeur dans l’affaire de la guerre contre la drogue, une politique menée sous sa présidence qui aurait causé la mort de plus de 6 000 personnes officiellement recensées, bien que certaines sources avancent un bilan bien plus lourd.
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🚔 Une arrestation sous haute tension à Manille
L’ex-dirigeant de 79 ans a été interpellé à l’aéroport international Ninoy Aquino, à son arrivée d’un vol en provenance de Hong Kong. L’opération a provoqué une véritable agitation, alors que les forces de l’ordre, agissant sous une notification officielle d’Interpol, l’ont immédiatement placé en détention.
📢 Pourquoi cette arrestation ?
✅ Un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes contre l’humanité, liés à sa politique antidrogue.
✅ Des accusations d’exécutions extrajudiciaires, visant en grande majorité des consommateurs et petits trafiquants issus de milieux défavorisés.
✅ Des enquêtes internationales menées par des ONG et des organismes de défense des droits humains.
⚖️ La CPI toujours compétente malgré le retrait des Philippines
En 2019, Duterte avait pris la décision unilatérale de retirer les Philippines de la CPI, pensant ainsi échapper à la justice internationale. Mauvais calcul : la Cour reste compétente pour juger les crimes commis alors que le pays était encore membre.
💬 Réactions internationales :
➡️ Human Rights Watch : « Une avancée cruciale pour la justice et la responsabilité aux Philippines. Personne n’est au-dessus des lois. »
➡️ Alliés de Duterte : L’ancien porte-parole Harry Roque dénonce une arrestation « illégale », affirmant que les Philippines ne sont plus sous juridiction de la CPI.
De son côté, l’administration actuelle du président Ferdinand Marcos Jr. a indiqué être prête à coopérer avec la Cour, signalant ainsi un changement de cap par rapport aux années Duterte.
🗣️ Duterte toujours provocateur malgré son arrestation
🔹 Quelques jours avant son interpellation, Rodrigo Duterte avait ironisé sur la situation lors d’un discours à Hong Kong :
« On dit que j’ai un mandat d’arrêt… et alors ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal ? »
Tout au long de sa carrière, Duterte a cultivé une image d’homme fort, prêt à tout pour éradiquer le crime. En tant que maire de Davao City, il était déjà accusé d’entretenir des escadrons de la mort, une pratique qui aurait ensuite été appliquée à l’échelle nationale sous sa présidence.
🇵🇭 Quel avenir pour Duterte ?
📌 Peut-il être remis à la CPI ?
✅ Le gouvernement philippin doit maintenant décider de transférer Duterte à La Haye, mais ses partisans tentent de faire obstacle à cette procédure.
📌 Va-t-il disparaître de la scène politique ?
❌ Pas si vite ! Malgré son arrestation, Duterte avait récemment déposé sa candidature pour redevenir maire de Davao, prouvant qu’il n’a aucune intention de lâcher le pouvoir.
🚨 Reste à voir si ses alliés réussiront à empêcher son transfert vers la CPI, ou si Duterte devra enfin rendre des comptes pour ses années de répression sanglante.
